(enfin !...)
…tout simplement un concept
absolument ARTISTIQUE mais GENIAL !
Parce qu’issu de l’expression
totalement orale «se débrouiller avec sa bite et son
couteau» vous savez, celle qu’on entend dans la marine, l’agriculture,
l’usine (quand il en reste) les charcuteries comestibles, la haute
finance quoique moins qu’en politique, sans oublier quantité
de mammifères bipèdes et francophones, si on veut bien considérer
que la Belgique encore pauvre de ce point de vue, ne tardera pas à
s’y mettre…, si on s’y prend bien !...
D’abord une anecdote personnelle, pour se mettre en jambe.
Carrière d’artiste talentueux certes, mais un peu difficile
financièrement, quarantaine finissante et compte en banque
douteux …, bref, un matin, je me pose la question : pourquoi ?
pourquoi ? pourquoi ? Et aussi comment ? comment ?
comment ? (La journée commençait bien !)
J’avais à peine fini de manger mon chapeau que la réponse
apparue, sans détours :
la bite et le couteau !! … Ah ! … ( j’en
restais coi !).
Débrouiller les problèmes avec rien.
Fabriquer avec pas grand chose.
Et surtout acheter rien avec très peu.
Trente ans que ça durait.
Trente ans que ça me plaisait !
Sacrée réponse !
«La bite et le couteau» était donc la philosophie,
difficilement occidentale, de la non consommation.
Donc ma mission sur terre, si je l’acceptais, serait d’en
faire un symbole.
17h00.
J’avisais un vieil opinel laissé pour mort, là
sur l’établi… D’un morceau de merisier j’extrayais
un phallus de belle tension… Une plaque funéraire ferait
un magnifique socle… Vers 9h00 le matin naissait enfin le premier
du monde.
Je dormis très bien.
Je n’ai plus regardé l’heure. J’ai cherché
la forme finale (plutôt classique, ça va avec tout) que
j’ai taillé dans un bloc d ‘étain, à
une autre échelle dans du plâtre, puis dans du bois, puis,
puis, puis…
(Quelle impatience !). Des envies, des idées, des projets.
Décliner
en tout ce qui bouge pour l’intégrer à un faux
quotidien avec des objets tous plus indispensables les uns que les
autres :
-
en nain de jardin (modèle réalisé).
-
en chocolat pour Pâques (modèle réalisé,
tirage à l’étude).
- En peinture : un superbe faux Warhol.
- En dessin : un Sonia Delaunay entièrement bidonné.
Un Buffet tout à fait bien. Un surréaliste sans doute
inconnu. Un Chaissac assez moyen…etc.
- Une bonne vingtaine de dessins personnels.
-
en faux marbre (1,20m au garrot).
-
enfin en fonte (fausse fonte vraie grandeur de 45 cm) .
-
enfin en presse papier (réalisé).
- En carte postale
enfin à Paris.
- En bronze pour cheminée XVI ème.
- En marbre pour parcs et jardins.
- En caoutchouc grandeur nature (?)
- etc.
Etre exhaustif jusqu'à faire tellement sérieux que ça
le serait, puis trouver des lieux où faire vivre la collection
avec le public, pour prouver que paradoxalement, vivre avec les moyens
simples de la vie (pas la bêtise…) n’est pas forcement
que de la bite ou de la couille ! CQFD.
Chapeau !
Si la fabrication en bronze ou marbre ou autres matériaux
classiques m’intéressent pour leur décalage avec
le sujet, le coût de production sera bien le handicap majeur
des bourses plates. Ce qui dérange un peu mon idée d’art
populaire…
Mais il y a le plâtre, la cire, le chocolat, le plum pudding,
le caoutchouc (?) et d’autres,.. le zamac... qui peuvent donner
des mabitemonkouto tout à fait dignes de ce nom à des
tarifs plus qu’honorables. Alors, pour les convaincus par l’idée
et amusés par l’objet, j’ai créé
…
enfin en portes-clés !
Mabitémonkouto
enfin en porte-clés (disponible 10€
pas cher, 35 g.)
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